La pratique graphique de Fanny Gicquel associe dessins, collages et notations chorégraphiques dans des œuvres principalement réalisées avec la technique de la sérigraphie. À la croisée entre dessins et écritures, ces œuvres papiers sont une extension de son travail sculptural et chorégraphique. Réalisé en amont ou après, elles apparaissent à la fois écriture du geste et témoin de ce dernier. L’artiste considère ces recherches en étroite relation avec les notions d’archives et de partitions comme outils de transmission et de création. La mise en scène des corps dans l’espace et le tableau vivant soutiennent une relation poétique et rigoureuse à la notion de composition, importante dans le travail de l’artiste et qui s’étend dans ses œuvres graphiques.